L’administration de la sécurité des transports (TSA) met davantage l’accent sur les cyberprotections dans les aéroports et met donc en œuvre de nouvelles exigences. Alors que les infrastructures critiques des États-Unis sont la cible de cybermenaces croissantes, les compagnies aériennes et les constructeurs aéronautiques sont contraints de remédier aux faiblesses en matière de cybersécurité. De nouvelles réglementations leur indiquent la voie à suivre.
La cybercriminalité devenant de plus en plus lucrative, l’industrie aéronautique est une cible attrayante et très visible pour les pirates informatiques qui prospèrent désormais dans des écosystèmes de criminalité organisée. Afin de prévenir les perturbations et la dégradation des infrastructures, la TSA a publié un amendement d’urgence aux programmes de sécurité des aéroports et des exploitants d’aéronefs, qui exige que les entités élaborent des plans de mise en œuvre approuvés pour améliorer leur résilience en matière de cybersécurité. Par conséquent, pour réduire le risque de cyber-attaques et dissuader les groupes malveillants, il est conseillé aux compagnies aériennes et aux constructeurs d’avions de former et de tester les programmes de sécurité existants, puis d’exploiter le protocole et l’équipement pour apporter les améliorations nécessaires.
Le nouveau mandat de la TSA exige que les aéroports soient en mesure d’évaluer de manière proactive l’efficacité de ces mesures, qui comprennent les actions suivantes :